fabrice brault

Détective privé depuis plus de 20 ans, Fabrice Brault ne changerait sa place pour rien au monde : « C’est un métier passionnant, estime-t-il. Tout petit, je baignais dans l’ambiance de l’émission » Perdu de vue  » de Jacques Pradel. À la fin de mes études de droit et de gestion, j’ai travaillé un an dans une société de crédit, à la section contentieux où l’on recherchait des débiteurs disparus sans laisser d’adresse… »
Mais cela ne suffisait pas à faire de lui le Marlowe ou le Burma tourangeaux. « A la fin de mon contrat dans la société de crédit, j’ai lu une annonce dans la NR : recherche enquêteur. J’y suis allé, et deux jours après, le patron de la petite société d’enquêtes m’a dit : »  Tu es fait pour ça ! »
Après avoir appris le métier sur le terrain, Fabrice Brault s’est installé à son compte : FBI (Fabrice Brault Investigations), rien que ça… « C’est un vrai métier, on a un agrément qui nous ouvre l’accès à certains documents administratifs : dossiers de naissance, dossiers médicaux, etc. »
De quoi se compose l’activité de Fabrice ? « 50 %, c’est de l’activité traditionnelle : surveillance dans un divorce, recherche de débiteurs… » Malgré la réforme et l’arrivée du divorce par consentement mutuel, le constat d’adultère a encore de beaux jours devant lui. « Ce n’est pas le plus passionnant,reconnaît Fabrise Brault. Mais on a souvent le sentiment d’être utile aux familles : par exemple quand on recherche un père qui ne paye pas sa pension alimentaire. »
Et puis, depuis qu’il s’est spécialisé dans l’aide aux enfants nés sous X, cela occupe la moitié de son temps. « Je travaille beaucoup avec les associations d’enfants nés sous X. Et j’ai créé un compte Facebook (donc gratuit) pour les avis de recherche. Les réseaux sociaux sont un nouvel outil efficace… »
Fabrice est donc un détective heureux. « Le seul inconvénient, c’est pour la famille : on est souvent sur le terrain les nuits froides et les petits matins neigeux… »